Les Chevaliers d'Emeraude T12, Irianeth, Anne Robillard

Résumé :

Après des siècles de paix, les armées de l'Empereur Noir Amecareth envahissent les royaumes du continent d'Enkidiev. Les Chevaliers d'Émeraude doivent alors protéger Kira, la princesse magique liée à la prophétie et qui peut sauver le monde. Pressé par l'ennemi, Onyx adoube les jeunes Écuyers, les estimant capables de se débrouiller seuls. Mais la perte du grand commandant de l'armée continue de démoraliser les Chevaliers... Rongé par le chagrin, l'un d'eux quitte même le groupe pourtant si près du dernier affrontement. Malgré les bons soins prodigués par les araignées, Liam dépérit, comprenant qu'il ne reverra plus jamais ses proches. Mais ces derniers ne l'ont pas abandonné et feront tout pour lui venir en aide par-delà les Territoires Inconnus. Acceptant enfin son destin, la princesse rebelle vole au secours du porteur de lumière et des Chevaliers d'Émeraude qui subissent les attaques incessantes de l'Empereur Noir. Cependant, Asbeth lui a préparé un piège machiavélique... Et c'est sur Irianeth qu'a lieu l'ultime combat. Mais qui s'en sortira vivant ?


Avis :

[Attention spoiler]

Comme le chantait Jean-Louis Aubert « Voilà, c’est fini ».
Douzième et dernier tome d’une saga qui m’a accrochée dès les premières pages, tant j’étais sous le charme de l’univers et les personnages créés par Anne Robillard. J’ai tremblé, espéré, et même versé quelques larmouilles en suivant leurs aventures, dévorant les tomes les uns après les autres. Et voilà qu’arrive « Irianeth », tant attendu, et tant redouté. L’auteure a déjà prouvé que nul personnage n’est à l’abri, et je me demande déjà qui va s’en sortir, et qui tombera dans cet ultime combat qui verra la fin d’Amecareth et d’Asbeth. Oui, dans mon esprit c’est clair, c’est la seule issue possible.

La dernière page est tournée, les ressentis sont nombreux. D’abord le bonheur d’avoir suivi mes héros encore une fois, et d’avoir passé un bon moment. Mais aussi la tristesse que cette aventure s’achève. Et puis un peu de déception à cause de la fin un peu trop rapide et facile, Amecareth et Asbeth, qui ont donné du fil à retordre aux Chevaliers pendant des années, sont défaits trop facilement à mon goût. Ensuite certaines relations entre les personnages étaient prometteuses et sont balayées d’un revers de la main, l’auteure ayant créé une sortie providentielle.

Alors oui, certains détails ne sont pas comme je l’aurais souhaité, mais il faut reconnaître que l’ensemble vaut largement le détour, et que « Les Chevaliers d’Emeraude » reste à mon sens la plus grande (et la meilleure) saga fantasy francophone des dix dernières années.
Un grand merci à Anne Robillard de m’avoir fait voyager sur Enkidiev.

Commentaires

  1. Je ne partage pas tout à fait ton avis (déjà, parmi les meilleures sagas francophones arrivent en tête, largement, celles de Pierre Boterro, Henri Loeuvenbreuk et Erik l'Homme...)
    J'ai aimé le début, mais l'histoire pert rapidement de son attrait: le trop grand nombre de personnages (avec des histoires secondaires plus ennuyeuses qu'utiles), et une monotonie qui sonne un peu (beaucoup) commercial... j'ai été déçue, mais j'ai tenu jusqu'au 12... et j'ai été encore plus déçue par la fin: prévisible, simple et clichée...
    mais sinon, dans l'ensemble j'ai aimé, c'est une lecture très sympa

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  2. Je suis d'accord pour le schéma répétitif des tomes successifs, mais je sais pas, il y a une certaine magie dans l'ensemble qui m'a complètement séduite...

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