Sans âme, une aventure de d'Alexia Tarabotti, Gail Carriger



Résumé :

Miss Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales.

Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, ne lui avait pas été présenté ! 
Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, écossais et loup-garou – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. 
Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Mais que se trame-t-il réellement dans la bonne société londonienne ?


Avis :

Nous faisons connaissance avec Alexia Tarabotti, jeune femme célibataire de 25 ans, et donc plus précisément une vieille fille selon les critères de l’époque Victorienne. Alexia est une paranaturelle, une « sans âme », qui a pour particularité d’annuler les pouvoirs des créatures surnaturelles en les touchant. Les crocs des vampires se rétractent et le loup est refoulé chez les garous à son contact. Outre cette particularité, Mademoiselle Tarabotti a le fâcheux défaut, selon sa mère, d’avoir un caractère bien trempé, assorti d’une grande intelligence, mais aussi d’avoir la peau mate de son père Italien, et non le teint de porcelaine en vogue à l’époque. Les trois éléments conjugués sont surement la cause de son célibat d’ailleurs !
Et les choses ne vont pas aller en s’améliorant puisqu’Alexia va tuer un vampire solitaire et se retrouver prise dans la spirale des événements qui vont en découler.

Gail Carriger signe là un steampunk réussi, drôle et inventif, servit par un style au charme suranné qui m’a beaucoup séduite.
L’héroïne est attachante, impertinente et drôle, le duo formé par Lord Maccon et le professeur Lyall n’est pas sans rappeler Holmes et Watson, Lord Akeldama est déjanté et décadent à souhait, nous avons une galerie de personnages hauts en couleurs tous réussis, ce qui est assez rare pour être souligné.
L’histoire quant à elle est surtout un prétexte à l’épanouissent de l’idylle entre notre héroïne et Lord Maccon après des débuts plus que tumultueux.

Mais hélas, malgré tous les points positifs relevés précédemment, je n’ai pas été séduite par l’ensemble de l’œuvre, trop typée romance paranormale à mon goût. Mais pour celles et ceux qui apprécient le genre, foncez, je pense que vous ne le regretterez pas.

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