La mémoire du vautour, Fabrice Colin

Résumé :

Bill Tyron a enfin trouvé un boulot bien payé ! Il doit veiller, pour le compte de commanditaires anonymes, à ce qu'une ancienne GI atteinte de leucémie ne retrouve pas la mémoire. Mais il tombe amoureux de Sarah qui, de plus en plus faible, refuse tout soin. Des Tours du Silence de Bombay aux hippies de Birmanie, de pirates thaïs défoncés aux performances d'un professeur d'art schizophrène, sur fond de tsunami, de guerres secrètes et de révolutions avortées, au rythme d'un road movie à la David Lynch, Bill part en quête de la mémoire perdue de Sarah...
 

Avis :

L’année dernière j’ai redécouvert Fabrice Colin. Coup de cœur après coup de cœur, j’étais tellement enthousiaste que je me demandais même comment j’avais pu ne pas l’apprécier lors de mes lectures précédentes. Positive et conquise par avance, je me suis lancée dans la lecture de La mémoire du vautour. 

Alors au début, tout va bien. Les deux premières parties sont axées successivement sur Bill, puis Sarah. Le premier est chargé de surveiller la seconde, ex-G.I. atteinte d’une leucémie, et finira par tomber amoureux d’elle. De Sarah on apprendra son passé, ses excès et ses blessures. Jusqu’ici le récit est assez classique, si ce n’est un léger souci de salle de bains qui grandit toute seule chez Bill, mais pourquoi pas.
Ensuite, troisième partie, intitulée « Reeltoy ». Exit Sarah et Bill, place aux pensées d’un vautour, d’un tigre, et aux délires psychédéliques de différents personnages. Euh Fabrice, c’est quoi ce chapitre ?! Je me dis qu’il doit bien servir à quelque chose, mais ça avance en quoi ton histoire entre nos deux protagonistes du début ? Je commence à être perdue, mais je m’accroche, parce que je sais que l’auteur est capable du meilleur. Allez, courage, vivement le prochain chapitre.
Quatrième partie « Narathan ». Bon, je ne vais pas dévoiler qui c’est, mais lui aussi, je me demandais ce qu’il allait apporter à l’histoire. Plus tangible que « Reeltoy », j’ai réussi à tenter de reprendre mes esprits et ma concentration, misant beaucoup sur la suite, l’ultime partie.
« Io-Tancrède »… Mais c’est qui lui ? Mais il est tout bizarre ?! Et où sont Sarah, Bill ? Et la salle de bains ? Là, je suis désespérée, et ce jusqu’à la dernière page. Pourquoi ? Parce que je n’ai strictement rien compris au livre. Il y a sans doute un sens caché au milieu du fouillis apparent, un niveau de lecture que je n’ai pas su appréhender, je ne sais pas… Ou alors il n’y a rien, et je me prends la tête bêtement… 

Non, vraiment, je n’ai pas accroché, et je ne peux pas dire si ce roman est bien ou pas. Mais perdue dans la fumée des joints roulés dans la jungle indienne, j’ai été jusqu’au bout comme un bon petit soldat, sans bien comprendre pourquoi …

Commentaires

  1. "Mais perdue dans la fumée des joints roulés dans la jungle indienne, j’ai été jusqu’au bout comme un bon petit soldat, sans bien comprendre pourquoi …" Ah ba ça donne envie. lol

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