Les ténèbres de Londres T1, Magie urbaine, Caitlin Kittredge


Résumé :

Son nom est Pete Caldecott. Elle n’a que 16 ans quand elle rencontre Jack Winter, un mage charismatique qui l’initie au monde de la sorcellerie. Mais un esprit invoqué par Jack le tue devant les yeux de Pete… enfin c’est ce qu’elle pensera pendant toute son enfance. Devenue détective de la police de Londres, Pete enquête sur le kidnapping de Bridget, une jeune fille, dans les rues de Londres. Un informateur veut donner des indices à la police, mais lorsque Pete rencontre cet homme, elle découvre que ce dernier n’est autre que Jack. Il n’est plus que l’ombre de lui-même, mais il sait où sont les kidnappeurs : ils se cachent dans le monde magique des faeries. Bien qu’elle ait passé de nombreuses années à essayer d’oublier le monde surnaturel, elle ne peut que suivre Jack dans le royaume invisible des faeries, où elle espère découvrir la vérité sur la disparition de Bridget, et ce qui est arrivé à Jack plusieurs années auparavant.


Avis :

Pete Caldecott, alors âgée de seize ans, assiste à la mort de son ami Jack Winter lors d’une séance de spiritisme initiée par le jeune homme.
Des années plus tard, la jeune femme est devenue enquêtrice à Scotland Yard, spécialisée dans les affaires un peu particulières. Travaillant en ce moment sur la disparition d’une petite fille, un informateur va la mettre sur la piste du ravisseur, et va placer… Jack Winter (pas si mort que ça finalement) sur sa route. Ensemble ils vont mener l’enquête et passer les frontières de notre monde pour plonger en faërie.

Tout ne m’a pas plu dans ce livre. Pour commencer, le prologue avec la séance de spiritisme m’a fait dresser les cheveux sur la tête. À chaque ligne les prénoms des héros sont répétés, c’en est insupportable. Cela dit j’ai bien compris qu’ils s’appelaient Pete et Jack, je ne risque pas de l’oublier…
Ensuite l’histoire… L’enquête policière est bien menée, l’univers est très sombre, on est vraiment dans de l’urban fantasy pour adultes. Le sujet n’est pas très gai, mais on ne sombre jamais dans le glauque ou le pathos. Le duo formé par le mage et l’enquêtrice fonctionne bien, même s’il reste pas mal de choses à développer dans les prochains tomes, je n’en doute pas. Il y a hélas pas mal de longueurs, les allées et venues des personnages sont fastidieuses à suivre, il y a un bon quart du livre qui ne sert pas à grand-chose, le rythme s’en ressent, et l’intérêt du lecteur faiblit dans ces moments-là. Reste à espérer que la suite sera plus régulière sur la forme, en gardant les qualités de ce premier tome…

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