Les trois princes T3 - Le dernier duel, Elizabeth Hoyt


Résumé :

A Maiden Hill, tranquille bourgade du Kent, Lucinda Craddock-Hayes trébuche, au détour d'un chemin, sur ce qu'elle croit tout d'abord être un cadavre. Il se révèle pourtant bien vivant, cet Apollon laissé pour mort au bord de la route, nu comme au jour de sa naissance. Sans doute a-t-il été attaqué par des brigands qui l'ont dépouillé. Qui est-il au juste ? Un vagabond, voire une canaille, comme le redoute le père de Lucy, qui craint pour la vertu de sa fille depuis l'arrivée de cet inconnu sous son toit ? En réalité, il s'agit de l'énigmatique vicomte Simon Iddesleigh, dont les ennemis ont tué le frère. Grâce aux soins de la jeune fille, il se rétablit peu à peu. Bientôt, il lui faudra choisir entre assouvir sa soif de vengeance et protéger celle à qui il doit la vie...


Avis :

Dernier tome de la trilogie Les trois princes, Le dernier duel n’est vraiment pas, à mon sens, à la hauteur des opus précédents.

Lucinda Craddock-Hayes (ouais, déjà rien que le nom…) trouve un homme laissé pour mort dans un fossé et le ramène chez son père afin de le soigner. Elle ne tarde pas à tomber amoureuse du bel inconnu qui n’est autre que Simon Iddesleigh, vicomte de son état. À peine remis sur pieds, Simon ne pense qu’à venger la mort de son frère, assassiné par ses ennemis pour une sombre histoire d’argent lors d’un différend commercial. On a donc un beau héros rancunier et têtu, une jeune fille qui se meurt d’amour pour lui, et on se dit que ça peut faire une jolie histoire avec un peu de tragédie dedans. Pourquoi pas. Sauf que le vicomte m’a fatiguée. Il a de la suite dans les idées, ça on ne peut pas le nier. Mais la succession de duels qu’il provoque m’a lassée, et j’ai fini par trouver le personnage limite borné. En fait, le roman manque d’intensité, de passion entre les protagonistes, la petite Lucinda est bien mignonne de s’accrocher à son amour parce qu’il aurait bien mérité de finir seul ! Je n’ai vraiment pas eu l’impression d’être dans une romance, dommage, c’est ce que j’étais venue chercher en ouvrant ce livre…

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