Maggie



Résumé :

Alors qu'une terrible pandémie se propage à travers les États-Unis, le gouvernement impose de placer les malades infectés par le virus en quarantaine, où ils se transformeront en zombies, totalement retranchés du monde. Lorsque Maggie, 16 ans, apprend qu'elle a été contaminée, elle s'enfuit. Mais son père, Wade Vogel, est déterminé à la retrouver et à la protéger coûte que coûte, même s'il lui faut affronter les forces de police...


Avis :

Arnold Schwarzenegger, des zombies et la promesse que ce film ne serait pas ce à quoi on peut s’attendre a priori quand on associe les deux premiers. Tout cela était bien tentant, même si je ne suis pas très fan de l’acteur, voire même que, sorti de Terminator, sa présence dans un film me dissuade de le voir. Mais j’aime trop les zombies pour me laisser décourager comme ça.

C’est donc dans un décor post-apocalyptique que nous retrouvons Schwarzy, alias Wade Vogel, venu ramener sa fille Maggie à la maison après une fugue. Le hic, c’est que Maggie a été mordue par un zombie et est infectée. Contrairement aux films traditionnels du genre, la mutation des malades est lente, prenant plusieurs semaines. Le film retrace toute cette période au travers des relations entre le père et la fille.

Prenant le contrepied de ce que le spectateur pouvait légitimement attendre, Maggie est une belle réussite. Loin du gore, du sang et de l’angoisse que portent généralement les films de zombies, Maggie se veut intimiste et traite le sujet sous un angle nouveau. Avec cette épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes, père et fille vont se retrouver et affronter cette ultime épreuve ensemble, Wade refusant de renoncer et cherchant toujours une solution tandis que Maggie a déjà baissé les bras. Ne cherchez pas d’action ni de violence à outrance ou de plans chocs, ce film est avant tout une ambiance qui vous serre le cœur du début à la fin. La tension est aussi présente, il y a des moments très durs, mais rien de spectaculaire. Mais, ce qui prime avant tout dans Maggie, c’est le jeu des acteurs. Schwarzenegger est parfait dans ce rôle où tout est intériorisé, avec son interprétation minimaliste, mais qui donne pourtant tant d’émotions. Abigail Breslin a bien grandi depuis Little Miss Sunshine et est une nouvelle fois parfaite, très juste dans son interprétation, solaire dans les ténèbres, jusqu’à la fin. Une fin que l’on n’attend pas et qui m’a tiré une larme. Plus drame que film de zombie, Maggie est une œuvre qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui m’a vraiment touchée.




Commentaires